mercredi 26 août 2020

Fiat Lux, etc ? [Intro][0]

Où l’on apprend ce que je fabrique ici, la nature de la suite, et quelques autres considérations.

(« Fiat Lux, etc ? » (lien à venir : explication du titre, à déconseiller aux tripocuniculiphobes))

{
En préambule, je vais quand même parler de la chouette d’or, un « peu » (Vous pouvez passer en rejoignant le signe "}", vers la fin  :
 

        Si vous avez besoin de comprendre le contexte de la chasse :

                     Page Wikipedia consacrée à la chouette d'or

                     Wiki de Piblo     

Suivant une idée de Perec qu’on peut résumer par « le faiseur de puzzle répète tous les gestes que le solveur devra accomplir », je me suis dit que, pour trouver la solution à la chouette d’or, il faudrait être capable d’inventer la chouette d’or.

Inventons, pour inventer (découvrir un trésor se dit « inventer » ledit trésor, jargon).

Plusieurs principes président à la création de cette chasse (je ne vous demande pas de me croire) :

    - Certaines sources ayant servi de référence, sont des références majeures (mais pas uniques) de beaucoup de productions tierces, elles-mêmes parfois devenues des références, de sorte que trouver un dérivé de la source nous ferait croire être sur le bon chemin (paradoxalement c’est vrai nous sommes sur le bon chemin, mais dès qu’on s’approche trop, on croit être arrivé et, plus tard, on se décourage).

    -Ces sources n’ont pas servi seulement d’inspiration générale, elles sont aussi des sources externes pour les énigmes.

    -Certaines sources ont une nature proche de la nature du « support de la chasse », à savoir « un ouvrage de textes illustrés, ordonnés entre eux».

    -Les parties utilisées pour les énigmes présentent, en elle-mêmes, ces caractéristiques de références externes et d’autoréférence de structure (comme vous pourrez le voir en 530).

    -Pour la chasse en général, utiliser des symboles sur - ou hyper - interprétables et hyper - liés et/ou des tournures d’apparence ambiguës, en jouant sur les biais de lecture connus (sur – interprétation surtout, je donnerai éventuellement quelques exemples plus tard) etc

- Croiser ces éléments

- Explorer les résultats obtenus, réinjecter les fausses pistes (appuyer sur les « coïncidences », avec la vraie solution, rencontrées lors de cette exploration de fausses pistes) : nombres, termes, structures/patterns, méthodes descriptives, algorithmiques simples etc)

Le but d’une telle structure : faire exploser le nombre des chemins possibles entre le départ de la chasse et sa fin.

Cependant, si l’on souhaite récompenser quelqu’un, on doit donner les moyens de « trouver en utilisant la bonne méthode ».

Voilà, on s’est mis dans la peau de Max, on va troquer notre costume pour celui d’inventeur de la chouette.

Si l’on pense à Harvey Friedman, inventeur des mathématiques « à rebours », on prend le résultat :

« J’ai solutionné la chouette d’or »

Par quoi aura-t-il fallu en passer  ?

« Faire sens de la totalité de la chasse » est la meilleure réponse pour moi, car elle a le mérite de permettre de travailler dessus.
Si vous pensez « Déterrer une chouette en bronze », vous oubliez que « s’il n’y en a pas », vous ne pourrez jamais le prouver, vu le design (en plus de, tautologiquement, "ne pas pouvoir déterrer une chouette qui n’existerait pas").
Il faut travailler en gardant, en parallèle, les possibilités ouvertes par les hypothèses pour lesquelles on ne peut pas décider laquelle est, non pas « la meilleure », la « bonne ».

Chouette ou pas (Owl or not owl ! That ISN'T the quetion), ma réponse semble un point impératif pour trouver une solution.

(Je suis obligé de parler d’ « une solution », puisqu'on ne peut même pas être sûr que LA solution existe, ce serait un acte de foi que de choisir sur ce point).

Si je voulais obtenir la chouette, il faudrait « que je prouve ma solution au monde et que je m’avocâte sans doute ». Ce n’est pas un but pour moi (et je répète que je suis ok pour accepter les bouteilles de vin, no questions asked).

A mon sens, il serait possible de trouver une solution cohérente même si Max n’avait pas décidé d’être gentil.

En l’occurrence vu que ma méthode me donne des résultats satisfaisants, alors que je suis parti de l’hypothèse « c’est trop beau, Max a pas pu faire ça ! Du coup je sais comment faire  et j’ai tendance à croire qu’il voulait qu’on en trouve plus », je pense qu’il a été gentil (avec pas mal de parcimonie dans la gentillesse, cela dit).

J’ai fait un chemin qui m’a amené à téléphoner a un numéro désormais plus attribué. Je ne chercherai pas à le prouver, libre à vous de faire le même chemin, avec le même résultat, voire un autre … Je pense surtout que c’est une partie qui nous incite à mettre le dernier coup de collier ou à renoncer.

Mon postulat a été que « si c’est en multipliant les ambiguïtés qu’on a été perdu, c’est peut être qu’il faut vraiment lire les instructions, comprendre comment lever ces ambiguïtés apparentes et être littéral ». Quand on ne peut pas lever l’ambiguïté, on relève le fait, et on essaie de travailler en parallèle avec les possibilités ouvertes. C’est notre postulat : « Max nous a effectivement donné les moyens de lever les ambiguïtés ». Si votre postulat de départ est différent, j'aimerais savoir ce qu'il est et pourquoi diable vous jouez ! [Saviez-vous qu'étymologiquement le contraire de symbolique est diabolique ?]

Notez que dans bien des cas, je peux expliquer pourquoi Max répond comme il le fait dans les MADITS, mais NON, je ne connais pas toutes les méthodes employées (pour l'instant et probablement pour toujours).

 

C’est parti !

 

530

OUVERTURE

Mon Premier, première moitié de la moitié du premier âge,
Précède mes Second et Troisième, cherchant leur chemin.
Mon Quatrième s'inspire, mon Cinquième est en rage,
Mais, sans protester, suit mon Quatrième et l'alpha romain.
Mon Sixième, aux limites de l'ETERNITE se cache.
Mon Septième, dressé, crache son venin.
Pour trouver mon tout, il suffit d'être Sage,
Car la Vérité, en vérité, ne sera pas affaire de Devin.


Voici la solution « standard » : 530 chez Piblo


Ma solution (j’ai changé la façon de présenter cette partie récemment, en décidant cette refonte, j’ai amélioré ma compréhension de cette solution, « quelques » lignes, lues en plus, jouent parfois beaucoup) :

« Mon Premier, première moitié de la moitié du premier âge,
Précède mes Second et Troisième, cherchant leur chemin. »

La principale est :

Mon Premier (désormais noté 1)
Précède mes Second (2) et Troisième (3).

Pourquoi est-ce la première chose à comprendre ?

Quand on commence en 530, on DECIDE de traiter le texte comme étant en Français, qu’il fait du sens, que son format ressemble à une charade etc (On y est bien invité mais ça reste un choix, on pourrait postuler que le texte est la traduction littérale en Français d’un texte initialement en Anglais (si les tournures nous y invitaient, ceci n’est qu’un exemple)).

Si on part de l’hypothèse que c’est du français « standard », la première phrase « nucléaire » est celle que j’ai extraite, il n’y a pas de traitement, c’est le plus littéral possible et on fait la courbette à l’Académie : on va juste respecter le bon usage du Français (et dire quand il y a ambiguïté manifeste).

Ensuite, les deux groupes apposés :

Il y a une première apposée, entre deux virgules (désolé), qui est non ambiguë pour son attribution car, au vu de la structure de la phrase globale et au sens de la partie apposée, celle-ci s’applique à 1. On a une description partielle de la nature de 1. (bien évidemment dans le contexte d’une charade c’est aussi le moyen d’obtenir l’item 1 (« la solution de Mon premier », différent de 1 « Mon Premier »)

La dernière partie de la phrase, elle, est plus ambiguë à interpréter. En effet, on ne peut réellement déterminer si c’est à 2 et 3 que s’applique cette apposée, ou bien aux trois éléments.

On utilise, parfois, un « ; » dans ce genre de cas pour signifier que c’est aux trois éléments que s’applique l’apposée (qui correspond alors à une « meta virgule », en quelque sorte. Vous mettez des virgules entre les éléments d’un même niveau, des points virgules pour séparer les niveaux. On peut éventuellement même « distribuer », au sens mathématique. Perec est un maître de l’exploitation des variations de sens qu’on peut donner à une phrase pleine de virgules, avec différents « niveaux de virgules », ou des parenthèses, et cependant, très peu d’ambiguïtés), mais ce n’est pas habituel (la plupart des gens fait autrement, souvent en ne respectant pas de/les règle(s)).

On va donc considérer que les éléments « cherchant leur chemin » sont 2 et 3 (façon la plus commune de présenter), en gardant à l’esprit que 1 est peut-être également concerné, nous étudions les deux options. Nous DECIDONS, là encore, de ne pas choisir de croire en la plus probable, parce qu’optimiser localement ne garantit pas d’optimiser sur la globalité (sans exclure que ça puisse marcher).

Il y a encore quelques questions à se poser :
 

Si 2 et 3 suivent 1, et qu’ils cherchent chacun un chemin différent, comment l’écrit-on ?
Mes second et troisième cherchent leurs chemins.
Donc, dans notre cas, ce chemin qu’ils cherchent, c’est plutôt le même (certaines personnes considèrent un « chacun » implicite, mais c’est avec les « s » (ou leur absence) qu’on peut lever l’ambiguïté, pas en utilisant de l’implicite). Éventuellement 1, s’il est concerné, cherche aussi ce chemin.

Attention, par contre, on ne sait PAS a priori si 3 suit 2.
Le fait d’être précédé par 1 ne nous dit rien sur leur(s) position(s) relative(s) (« 1 précède 2 et 3 » n’est pas égal à « 1 précède 2 qui précède 3 », ce serait là, surinterpréter : imaginons A qui précède B et C marchant au même niveau).

Maintenant nous allons exploiter les caractéristiques de 1 (fournie par la première apposée) :

On se doute en lisant :
1, première moitié de la moitié du premier âge,

que la partie la plus « coton », c’est de trouver de quel « premier age » il est question.

En l’occurrence, même si on ne sait pas ce qu’est cet age, et qu’on ne va pas tout de suite chercher à présumer, on a une information capitale :

cet age appartient à un groupe ordonné d’ages !

Pourquoi ? 

Tout "simplement" parce qu’en étant le premier de quelque chose, on appartient toujours a un groupe ordonné des « x-ièmes » de ce quelque chose. Éventuellement il n’y a pas encore de second (ex : le premier homme à sauter 2m45 est Javier Sotomayor. C’est un exemple sur premier, pas sur age, mais si vous prenez « le moment où ça a eu lieu », vous avez la « première fois qu’un homme a sauté a 2 mètres 45 ». On attend encore que quelqu’un saute entre cette hauteur et celle dont on sait qu’elle nécessitera une impulsion telle que la cheville serait fracturée nette, la limite théorique impossible à définir parfaitement. Le saut en hauteur ne peut que devenir un sport dramatique).
 
Ce premier age, quoi qu’il soit, quel que soit ce groupe auquel il appartient, on doit pouvoir en prendre la moitié.

Ce n’est pas anodin, ça limite même beaucoup les caractéristiques de ce qu’on cherche.
De plus quand on coupe, en deux parties égales, l’age (on ne sait trop comment, ou ce que ça veut dire), la moitié qu’on prend n’a pas besoin d’être spécifiée, alors que cette moitié qu’on peut elle aussi couper, on en prendra une moitié bien spécifique, la première, signifiant là aussi qu’il s’agit de « parties du premier age », ordonnées, à ce niveau et sans ambiguïté (rappelez vous, c’est notre postulat).

Maintenant avant de continuer, vu qu’on serait bientôt obligé de faire des hypothèses, il nous reste quelque chose à étudier, ce sont les charades en général.

Habituellement, les extractions sont homogènes (cf charades syllabiques, a item multiples genre tronc tronc tronc … citron, ou les charades à tiroir). Les lignes fournissent toutes quelque chose de semblable qu’on assemble pour trouver « Mon Tout ».

On comprend dès lors le « Précède » : qu’est ce qu’un age précède sinon un autre age ? On est conforté dans l’étude de charades homogènes. Libre à vous d’explorer les charades hétérogènes, bonne chance pour déterminer l’arbre des choix possibles.

Ici, ce n’est pas très dur de voir que si 1 est un age, au sens où il est une partie d’un age 

[on pourra remplacer par tous les attributs plus tard. C’est à dire qu’un age peut être tout ce qui collera, e. g. : des chiffres représentant des ages, des noms les désignant, des symboles etc tant que les contraintes imposées par le texte justifient les procédés. De cette manière, pour l’instant on n’a pas à choisir, et on a travaillé le plus littéralement et globalement possible. On note qu’il faudra cependant que ce soit homogène de préférence, par choix] :

Alors, 2 et 3 sont de même nature que 1, et on aimerait qu’ils respectent le fait que 1 les précède, en particulier si l’on utilise des attributs (qu’ils soient écrits dans l’ordre s’il y a une source, si ce sont des chiffres représentant des ages, sans autre possibilité de classement "externe" que le chiffre :

    Si 1 est 58 ans et 2 est 25 ans, ça semble ne pas trop coller

    Si jamais c’était 17 ans, 24 ans et 24 ans, on serait content ça fournirait une autre explication     de l’anomalie « deux items sur une ligne » (mais on en a déjà deux justifications, pas vraiment besoin de plus :  « chemin commun » et « suivre premier », sont nos raisons))

Si ce sont des personnages dessinés figurant quelque chose d’assimilable à un age, placés dans le bon ordre, c’est bon etc ad nauseam.

On a donc 3 ages qui se suivent, le premier est en quelque sorte le quart d’un premier age toujours à identifier que l’on peut couper en deux de manière non ambiguë, puis couper une seconde fois de façon à pouvoir prendre la première partie, de manière non ambiguë (le classement doit être évident) !

Pfiou c’est long, mais faut la capter un « peu » !

Ce qui complique tout, c’est la structure même de ce que ça décrit, donc spoiler, on va partir de la solution, vous vous rappelez, je disais « la partie dans la source » qui servait déjà à faire un maximum de liens repris etc , et bien voici l’explication :

Isidore de Séville décrit un système de 6 ages de la vie, cité dans l’iconologie de Cesare Ripa.

 En fait, 4 ages principaux (reprenant ainsi Gallien, lui aussi cité dans Ripa) : Adolescence, Ieunesse, Virilité, Vieillesse

Avec le premier age de ce système qui est composé de :

Enfance Puérilité Adolescence

(Oui, le premier age «contient » le premier age, mais le même mot ne désigne pas le même niveau d’une chose de la même nature, pas mal pour les « confusions d’indices » ou encore de « niveaux de textualité », légions dans la chasse, d’autant que dans cette nouvelle structure, Adolescence est … le 3 ème age cité !).

Notez que si l’on consulte la source originale, les Etymologies, liber XI 1-8
On comprend pourquoi, si ce sont bien trois ages qui se suivent tout en fournissant un premier qui est un quart :

L’Adolescence (au total) dure 28 ans, l’Enfance 7 ans. (c’est en latin)

On voit bien aussi qu’on n’a pas besoin de préciser quelle moitié on prend pour savoir laquelle choisir quand on a encore à découper en deux ensuite. La première étant finalement la première à apparaître dans le texte.

Mon Premier est l’Enfance, première moitié de la moitié de l’Adolescence, (première moitié de (Enfance et puérilité) qui est la moitié de (Enfance Puérilité Adolescence)=Adolescence (premier age chez Galien repris par Isidore de Séville, cité par Ripa, dont Max se sert pour inventer la chasse, et l’énigme)
Mon Second est la Puérilité parce qu’elle suit l’Enfance
Mon troisième Adolescence idem.

Vous avez dit autoréfèrence ? C’est pas fini !

Tout ce jeune monde cherche son chemin (OU seulement les deux derniers).

On travaille donc ici sur des noms représentants des ages de la vie. Ceux ci viennent de « la » source indiquée, respectent l’homogénéité des termes, l’ordre (ou les ordres) d’apparition et la structure que les contraintes imposent (y compris celles qui permettent d’avoir une chasse pouvant durer 27 ans, et qui n'est pas finie).

Pour la suite :

Malheureusement, toujours avec ce souci d’homogénéité, c’est un système à sept ages qu’on voudrait.

Or c’est comme ça qu’on a trouvé Ripa (enfin ici, j'ai, et probablement quelques autres), en cherchant un système de sept ages qui aurait les bonnes caractéristiques (je cherchais directement avec « les patterns » à ce moment là) …

C’est donc juste le système suivant, page 42, et qui, heureusement, commence par Enfance, Puérilité, Adolescence !

On est d’autant plus content qu’on va désormais disposer d’attributs liés à ses noms (7 ages, 7 planètes (au sens antico-astrologique), qui devraient permettre de comprendre les contraintes textuelles de façon bien plus satisfaisante que pour Bourges (ne désespérez pas, plus tard je vous expliquerai comment Bourges est la solution d'une "Charade Matriochkesque").

Revenons en à nos mouton :
Ainsi, Ieunesse s’inspire peut se comprendre facilement « inspirer la jeunesse » est une formulation habituelle, certes moins courante qu’inspirer de l’air, mais plus qu’inspirer de l’R.

 

[en plus on a une jolie autoréférence à la chasse, puisqu’on a « inspire » qui bien sûr fait penser à, j’ose, « se spiraler » : Jeunesse s’est en effet inspirée depuis Ieunesse (le I s’inspire pour devenir un J), mais cela est fortement dépendant de la Police utilisée, L’ado lascif Trademark]

Virilité est en rage, mais sans protester …

Ici c’est le premier élément où une lettre de la solution standard Bourges est complètement justifiée dans un genre charade « mots-croisés » (le problème du R c’est qu’on prend la phonétique du mot trouvé, il faudrait alors faire pareil, partout, OU autoriser l’extraction hétérogène dans la charade)

On peut comprendre dès lors le « sans protester » qui, étymologiquement  signifie « sans témoin » (en faveur).

[on vient de trouver « les Etymologies » de Isidore de Séville quand même ! Lisez ce qu’il pense de l’étymologie (sur wikipedia). Du coup, on s’y intéresse) . Et si vous pensez qu’on peut ouvrir à une charade hétérogène : associée à Virilité est Mars, planète, mais qui tient son nom du dieu romain de la guerre et de la violence (je pense qu’il aurait récupéré aussi le football).
Notez que l’acception de Virilité à l’époque de Ripa n’est pas complètement masculine malgré l’étymologie (beaucoup des allégories sont des femmes, parfois qualifiées de « viriles », dans des sens complexes].

Pour la suivante, on va voir des effets auto référents plutôt sympa :

Vieillesse aux limites de l’ETERNITE se cache

Le premier élément à prendre en compte, même quand on n’a pas encore Ripa, c’est que par essence, l’ETERNITE n’a PAS de limite(s). Ce n’est que dans l’acception « période de temps très long » qu’elle en a ! Mais ce n’est pas fini :

L’étymologie d’éternité donne une acception « age (au sens vieillesse) » (et même parfois age de la vie)
On a en plus AET- qui est une des origines du mot age (avec aevum et aion) qui est bien évidemment dans AETERNITAS Dommage que ce ne soit pas « symétrique », avec ce qui se passe pour le E de ETERNITE (le E trouvé dans la solution « standard » vient du début et de la fin d’ETERNITE. On verra avec mes histoires d’éternité circulaire ensuite).

L’item LIII dans Ripa (nous sommes en 530 et l’item est 53)
est ETERNITE.
 

[On pourrait pousser le vice jusqu’à dire que, comme annoncé dans mon post disparu, je pense que c’est cette illustration qui sert de base aux 5 premiers vers de « l’éternité » de Perec. Pourtant « sans contrainte » en théorie, et la dernière œuvre publiée de son vivant. « L’éternité est circulaire » n’est pas une description très courante et elle est commune aux deux œuvres.
Si ensuite vous vous rappelez de cette histoire de poupées gigognes des sources dans des sources dans des sources, sachez que Perec a écrit 53 (encore) jours (titre faisant référence au nombre de jours que Stendhal (Shetland) aurait pris pour écrire la chartreuse de Parme), un roman dédié à la mise en Abyme à la Robbe-Grillet, « Inception » c’est sobre en comparaison.]
 
Avant d’en venir à la dernière ligne de la charade ...

On peut regarder dans Ripa (disponible sur le site de la BNF, attention à la version wikicommons où quelques coquilles se cachent) les items :
- sur la sagesse dont sapience divine/sagesse humaine. (Un passage relève que ce n'est pas facile d'être sage, vu qu'il n'y en a eu que 7 dans toutes l'Antiquité, des sages)
- Ceux sur la vérité, car curieusement il y a deux fois « VERITE » dedans (c’est une encyclopédie et ce n’est pas commun d’avoir deux articles sur le même sujet, à deux endroits de l’encyclopédie, je crois que d’autres rares items sont « doubles »).

On notera qu’étymologiquement, sage c’est « avoir du goût » (faire preuve de sagacité, apparemment, serait plutôt « avoir du nez », voir aussi le lien avec la sérendipité).

L’iconologie est un recueil d’emblèmes, vous faites le lien France/Coq.

Au final, seuls OUVERTURE et le point/rond sur la carte ne sont pas « expliqués ». Vous avez peut être vaguement retenu mon premier post et l’idée d’y envoyer la lumière … 

 

[Bien évidemment, l’ouverture est aussi ce livre, l’iconologie, à ce stade, mais c’est un peu plus complexe que ça, pardon, beaucoup plus ! Il faut d’abord comprendre comment le déplacement dans le livre marche (dans RIPA et dans la chouette d’or), et ce que ça permet sur la carte « physique », comprendre qu’une autre source, Le dictionnaire des symboles vient perturber tout ça … Je n’ai honnêtement pas envie d’y passer du temps pour l’instant. Je dirais que la première étape serait de comprendre comment l’iconologie nous permet de savoir ce qui est important A Roncevaux et DE NE PAS se servir de l’item XCIX (99) « MESURE » qui est clairement l’inspiration d’une illustration de la chasse, mais qui  va vous induire en erreur. L’item « Hydrographie » vous montrera d’où vient l’expression « trahison de l’aiguille », mais ne sautez pas les étapes littéralement demandées !
J’ai passé plus de temps à trouver comment j’allais essayer d’expliquer la 530 qu’à jouer à toute la chasse, pour information (décrire linéairement, en français la structure d’un tel objet, c’est du suicide, alors quand il faut en plus parler de sources « obscures » … , I’m done with it ! Ou presque].


Pour la dernière ligne :

L’aage decrepit, dressé, crache son venin.

[J’ai dû revoir toute ma façon de penser pour présenter les choses encore d’une nouvelle façon.
Je n’ai pas encore cherché si mes nouvelles découvertes (lire quelques lignes en plus dans Ripa, me renseigner sur Isidore de Séville et des tonnes d’autres choses) peuvent fournir quelque chose de plus que ce que j’ai déjà (rappelons que pour trouver Bourges, on prend le S de serpent auquel on peut penser à cause de l’allitération en S (far fetched ils disent les Anglais je crois). Si c’est aussi simple, « l’aage decrepit » est associé à Saturne qui y « prédomine ») et ça fait des ssssssssssss.]

Ici, on peut s’amuser un peu, je vous laisse chercher. Y’a des trucs sympa à faire.

Je suis trop dans « « dressé » pourrait signifier que j’ai le droit d’anagrammer decrepit où git un beau « Perec dit » », ou encore l’attribut, « Saturne », qui, si on le dresse, fait Renatus (comme dans Renatus Descartus) … Mais c’est peut-être bien juste un ophidien dressé.

La seule remarque que je peux faire : « l’aage decrepit » est bien homogène au sens « c’est la une expression désignant un age de la vie page 42 ». Il y a une hétérogénéité dans l’origine des termes eux-mêmes. Ainsi tous les ages ne sont pas appelés par des expressions totalement similaires. Decrepit c’est l’état du corps qui est à cet age, je suis presque sur que c’est un peu du domaine de la réification … Nouvelle autoréfèrence avec le but d’une encyclopédie iconologique « allégorique » d’autant que l’age en question, a besoin de la « désignation age » pour qu’on comprenne que c’est un age de la personne, pas juste l’état de son corps.

Pour Virilité, apparemment pas besoin de préciser "age" pour qu'on comprenne, et c'est, comme je l'indiquait "une qualité bien différente de ce qu'on entendrait maintenant".

Les autres sont des appelations plus "communes", ce qui n'empêche pas de se renseigner sur leurs origines.

Vous pourriez par exemple apprendre qu'OUVERTURE est liée avec aperire, comme avril, et lire dans Ripa "Ce mois s’appelle Auril, ſelon Varron du mot Latin aperire, à cauſe qu’alors la terre commence à s’ouurir pour eſtaller ſes richeſſes"

Enfin je laisse quelques autres extraits de Ripa :

(A venir)
 

}


Je passe désormais à la suite de mon projet.

Il devait y avoir une partie « Chouette » plus développée, mais ça ne m’intéresse plus trop après mon post-test,. Pour cette partie, désolé pour l’impossibilité de comprendre mon texte initial, j’avais besoin de matériel pour quelque chose qui viendra plus tard.

J’ai écrit le premier post d’une traite, un peu automatiquement. J’ai glissé quelques erreurs manifestes, des pépites à lire absolument aussi (pas ce que j’ai écrit, les sources!). Je voulais voir ce que différents types de personnes allaient retirer. J’avais déjà fait d’autres tests, à d’autres échelles.

Maintenant je vais commencer à publier mon « travail ». Ce blog n’a pas vocation à attirer du lectorat, même si bien évidemment, je serai content si quelqu’un y trouve son compte.

Je vais commencer par publier pas mal de petits contenus plus où moins intéressants, qui je pense, porteront la mention [test], en attendant que la structure de navigation entre ces éléments soit en place.

Ce sera plus compréhensible dans quelques temps, quand je commencerai à lier ces petits bouts, qui seront de plusieurs types, avec des contenus tiers (wikipedia en particulier, mais aussi un « soundcloud expérimental » et d’autres choses).

Il y aura des parties sur La chouette/Cicada3301/Godel Escher Bach/Les Tableaux que je peinture/Le 22 novembre 1963 (pas ce que vous croyez)/Une Orange/Un commentaire de Blog dix ans après/ Un commentaire de blog « juste avant le blog » pour fabriquer l’autoexégèse de Chewan, dit « Commentaire de Maupiti »/L’introduction de CHE/Des liens vers de la musique expérimentale à destination d’une personne, d’une partie de personne et./Pourquoi l’analogie textuelle habituelle du paradoxe de Russell mérite d’être étudiée/Nurse With Wonders/Mes Plus Belles Coïncidences/L’histoire de M. Catis/Ma plus longue blague blogesque arrive à son terme (7 ans de mise en place)/La paranoïa textuelle. etc

[J’essaierai de « bien » tagger les choses]

Les seules choses essentielles à savoir sont que j’exprime ici seulement ma façon de voir certaines choses. Mon mode de fonctionnement principal dans ce contexte est littéralement de voir les choses avec le plus d’optiques différentes justement, ça me paraît salutaire.

En aucun cas je ne souhaite altérer vos perspectives, ou "avoir raison". J’offre ici un tour de ma tête. Qui n’aura pas plus ou moins d’intérêt que celui que vous voudrez y mettre. Je pense que certaines personnes tireront des choses (ce qu’elles auront décidées, pas moi), j’imagine que d’autres seront contrariées, libres à elles de faire ce qu’il conviendra.

K.

Fiat Lux, etc ? [Intro][0]

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